Coûts sociaux, fin du CICE : quelles conséquences financières ?

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Dans un document commun, les deux organisations professionnelles SNES et USP détaillent l’impact des charges et la fin du CICE sur la trésorerie des entreprises.

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Le Syndicat national des entreprises de sécurité (SNES) et l’Union des entreprises de sécurité privée (USP) publient un communiqué destiné une nouvelle fois à attirer l’attention sur l’augmentation des coûts et des charges qui touchent la profession.

Depuis le 1er janvier 2018, la baisse du taux du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) de 7 % à 6 % « a bel et bien eu un impact direct sur le niveau de résultats, que nous évaluons à +1,40 % en prenant en considération l’impact sur l’Impôt sur les sociétés (IS) et la participation », écrivent les auteurs du communiqué.

Pour 2019, la profession estime que la marge des entreprises de surveillance sera impactée de près de 6 %.

A la baisse du taux du CICE puis à sa suppression au 1er janvier 2019, s'ajoutent les coûts liés à la revalorisation salariale, le report de l'allègement des charges, les charges liées à la mise en oeuvre du prélèvement à la source, etc.

Cette première estimation vise à donner à toutes les parties prenantes, prestataires, donneurs d’ordres et pouvoirs publics des éléments de contexte sur les réalités économiques du marché de la sécurité privée.

« Nous savons que cette hausse sera très difficile à répercuter sur nos contrats. Il en va pourtant de la survie de nos entreprises. Il ne tient qu'aux pouvoirs publics, prescripteurs et acheteurs, et à nos clients, d'entrer dans un cercle vertueux qui assurera la pérennité de nos entreprises et du continuum de sécurité », ajoute le SNES dans un article publié sur son site web.

Sources : Syndicat national des entreprises de sécurité (SNES), Union des entreprises de sécurité privée (USP)